• Dimanche matin, Pierre et notre ami Fabien sont allés piquer une tête dans la piscine de notre immeuble. Promis la visite guidée en photo de l'appartement et de l'immeuble arrivera bientôt ! Bref, pendant ce temps, prenant soins des grands sportifs, je leur ai concocté un petit brunch bien requinquant : 

    Visite de l'oratoire Saint -Joseph

    Et pour digérer tout ça, nous sommes partis faire une lonnnnnngue balade à pied (au moins 10km !) pour rejoindre l'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal. Pour y parvenir, nous sommes passés par le mont-royal, ce havre de verdure en plein coeur de Montréal. Nous avons pu croiser des amateurs de musique africaine qui viennent danser au son des djembés, des chevaliers du dimanche qui participent à de vrais faux tournois médiévaux, des sportifs, des familles ... une faune très éclectique !

    Visite de l'oratoire Saint -Joseph

    Les photos de cet article ont été réalisés à partir d'un téléphone portable, donc soyez indulgents !

    Visite de l'oratoire Saint -Joseph

     Nous avons également traversé le cimetière de Nôtre-Dame des Neiges. Il s'agit du plus grand cimetière canadien et le 3è plus grand d'Amérique du Nord. Dans une recherche d'équilibre entre esprit classique et goût de la nature, les premiers architectes se sont inspirés de l'aménagement du cimetière Père-Lachaise à Paris, pour établir l'ordonnance et le style du lieu. C'est un endroit très paisible, arboré, où malgré tout, il fait bon de flâner.

    Visite de l'oratoire Saint -Joseph

    Et c'est ainsi que nous avons rejoint l'Oratoire Saint-Joseph. C'est un des lieux de culte d'importance à Montréal, construit dans les années 1930 à l'initiative du frère André, sur le flanc nord-ouest du mont-royal. Haut lieu de pèlerinage, l'Oratoire reçoit des visiteurs du monde entier, et son dôme est le troisième plus grand du monde. Du parvis, on peut découvrir une vue grandiose sur une partie de la métropole. La basilique se dresse à 283m au-dessus du niveau de la mer, ce qui en fait le point le plus élevé de Montréal. Du chemin Queen Mary au portique de la basilique, on peut gravir 283 marches, dont 99 en bois réservées à la prière et servant aux pèlerins qui désirent monter à genoux. Et on en a vu des pèlerins courageux ! Aïe Aïe Aïe les genoux ! 

    Visite de l'oratoire Saint -Joseph

    L'Oratoire Saint-Joseph

    Visite de l'oratoire Saint -Joseph

    Nous avons choisi de monter les marches .... debout !

    Visite de l'oratoire Saint -Joseph

    Visite de l'oratoire Saint -Joseph

    Visite de l'oratoire Saint -Joseph

    Vue du parvis de la basilique. Il parait que c'est encore plus impressionnant de nuit .... il faudra revenir alors !

    Visite de l'oratoire Saint -Joseph

    La chapelle d'origine construite en 1904.

    Plusieurs pays, dont le Canada, ont été placés sous le patronage de Saint-Joseph, patron des ouvriers (menuisiers, charpentiers), modèle des époux et des pères de famille, et plus encore des coeurs vierges et des âmes intérieures à qui il donne le goût du silence, de la contemplation et de la fidélité à la volonté divine (ça c'est pour votre culture personnelle, et la mienne au passage). Au Québec seulement, on ne dénombre pas moins d'une quarantaine de paroisses portant son nom, sans compter les chapelles et églises lui étant dédiées.

    Visite de l'oratoire Saint -Joseph

    Le frère André, initiateur du projet, né Alfred Bessette en 1845, a consacré la plus grande partie de sa vie à construire un oratoire qui deviendra le plus grand sanctuaire au monde dédié à Saint-Joseph. Cet homme au grand coeur s'occupait des malades, des pauvres et des malheureux qu'il recevait par milliers. Au fil des ans, on lui attribue de nombreuses guérisons miraculeuses. Suite à son décès en 1937, à l'âge de 91 ans, débute un long processus de canonisation. Béatifié en 1982 par Jean-Paul II, on lui reconnaîtra en 2009 un deuxième miracle réalisé après cette béatification. Il est donc canonisé en 2010 lors d'un cérémonie sur la Place Saint-Pierre à Rome devant 50 000 pèlerins, dont plus de 3 000 Québécois. Le coeur du frère André, exposé au public dans une urne remplie de formole, a été volé dans la nuit du 15 au 16 mars 1973 et retrouvé presque 2 ans plus tard. Hummm !

    C'était un bel après-midi, malgré le temps bien gris. Nous avons bien marché et nous avons pris plaisir à découvrir un nouveau lieu incontournable de notre nouvelle ville ! Et ne vous inquiétez pas, il nous en reste encore beaucoup à voir !


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  • A montréal, le dimanche rime souvent avec "brunch". Oui bon je vous l'accorde, phonétiquement parlant, "dimanche" et 'brunch" ne riment pas ensemble, mais gustativement ..... je peux vous assurer que l'association des deux mots fonctionne très bien. Pour preuve, nos estomacs ne se sont pas plaints ! Nous nous sommes donc rendus avec quelques amis et amis d'amis (une bonne tablée en effet !) au restaurant l'Evidence, au 3619 rue Saint-Denis. Apparemment, il y avait un peu d'attente avant de pouvoir s'installer à table, mais nous qui magasinions en centre-ville auparavant, sommes arrivés juste au moment où les autres s'asseyaient. Merci les amis ! Le restaurant est assez sympa avec sa petite ambiance cosy, sa musique d'ascenseur et sa terrasse extérieure ensoleillée. Nous avons été placés à l'intérieur étant donnée le nombre et c'était très bien comme ça. 

    Le serveur était très agréable, à l'écoute de chacun, rien à redire sur le service. Du côté de l'assiette, nous n'avons pas été déçus non plus. Pierre a pris le déjeuner "Le spécial" : deux oeufs retournés, accompagnés de patates rôties, de bacon, de saucisses, de fèves au lard, d'un pancake, de fruits frais, de toasts et de café. Et oui, Monsieur se fait plaisir !!! Quant à moi, j'ai choisi les oeufs bénédictines "Arc en ciel" : deux oeufs pochés sur des muffins anglais, nappés de sauce anglaise, des patates rôties, une montagne de fruits frais et du café. Et comme j'ai besoin de vitamines en ce moment, j'ai ajouté un cocktail de fruits maison ... un délice !

    Un dimanche ... à l'Evidence

    Assiette "Arc en ciel" (et au fond à droite, un aperçu du "Spécial" de Pierre)


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  • Maintenant qu'on est installé et qu'on a tous les deux une job, on peut enfin profiter à 100% de notre nouvelle vie icitte!!! DU COUP, pour fêter tout ça, nous sommes sortis en amoureux vendredi soir. Et quoi de mieux que d'aller goûter un des hamburgers en compétition pour le 1er prix du Burger Week !

    Cette année, le fromage est à l'honneur, quelle chance !!! Plusieurs restaurants montréalais se disputent le titre, donc il y a de quoi faire pendant une semaine! Nous avons opté pour le "Cheesus", du Diablos BBQ, situé au 1693A rue Saint Denis. Et nous n'avons pas été déçus : Il s'agit d'une galette de boeuf AAA et de poulet frite (bien bien bien cuite !!! c'est important, surtout en ce moment), servie avec une crème au vin blanc (bon il faut bien se faire un petit peu plaisir, trop de frustration tue la frustration), ketchup fumé, garni de bacon et du fromage à la crème aigre de coriandre, entre deux tranches de fromage Halloumi grillé (hhhhhuuuuummmmmm!!!!). Il n'y a pas de pain, c'est le fromage Halloumi qui entoure le steack qui joue le rôle de pain ! Le tout accompagné de frites mélangées (mix de pommes de terre et de patates douces). C'était divin !!! J'en aurais bien mangé un deuxième mais cela n'aurait pas été très raisonnable ... nous avons fait le plein de calories pour un bout de temps je pense ! Dommage que nous n'ayons appris que tardivement la tenue de l'évènement, sinon on en aurait testés d'autres. Bah quoi, le Burger Week, ça n'a lieu qu'une semaine dans l'année, il faut en profiter !

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    THE "Cheesus"

    Et comme Montréal est une ville où il y a toujours plein de choses à faire, nous avons profité du "Oumf festival" pour terminer la soirée en beauté ! Le Oumf festival, c'est "l'événement pluridisciplinaire de la rentré culturelle du Quartier des spectacles, qui a lieu de 4 au 7 septembre. Le Quartier Latin (quartier étudiant) offrait une vitrine à l'art et à la culture émergente sous toutes ses formes, allant de la musique aux arts de la rue, des arts visuels à la littérature, en passant par le cinéma, l'humour, la danse et le sport" (source : Voir ça). Ainsi, dans le rue Saint Denis, nous avons eu la surprise de croiser : une équipe de "Blanches Neiges" pour une performance de danse contemporaine, des noctambules dansant dans une discothèque silencieuse en pleine rue (ils dansent avec un casque vissé sur leurs oreilles, ce qui est très amusant à voir), des "battles" de hip-hop, et artistes en tout genre.

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    Mais ce qui nous a plu surtout c'est l'oeuvre collective formée par les dessins et peintures créées par tous les artistes en herbe qui flânaient dans la rue entre 17h et 21h. En fait, chacun pouvait laisser libre cours à sa créativité, au moyen de craies ou de gouache, en dessins ou en mots. Le but était de transformer la Côte à Baron en un grand jardin d'oeuvres spontanées et éphémères. En voici quelques détails... moi j'ai craqué pour Super Cochon, et vous, quel est votre préféré?

    A_OUMF-ta-rue(source : http://oumf.ca/2013/08/12/oumf-ta-rue-2/)

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    Et pour finir ....

    Le burger week et le oumf festival de Montréal

    "Super Cochon, Super Cochon, Super Cochon marche au plafont ...."

     


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  • Bon maintenant que j'ai mon permis de travail en poche, il est temps d'en trouver du travail. En effet, pour le moment, je ne peux pas enseigner au Canada. J'ai bien commencé les démarches de reconnaissance de diplômes, mais ça prend beaucoup de temps. Comme je l'expliquais ici, j'ai envoyé mon dossier en novembre 2012, il a été ouvert officiellement en mars 2013, mais ne sera pas finalisé avant la fin de l'année civile. En attendant, il faut manger et essayer de profiter de notre nouvelle vie ici ! Pïerre travaille lui, mais cela ne suffira pas à nous faire vivre tous les deux et puis surtout j'ai besoin d'avoir une activité professionnelle et une vie sociale ! Donc depuis une semaine, je scrute les offres d'emplois sur le site Emploi Québec, l'équivalent de notre Pôle Emploi. C'est ainsi que j'ai pu postuler pour un job de vendeuse Aux Délices de l'érable. Une boutique très sympa dans le Vieux-Montréal qui propose des produits à base de sirop d'érable, comme son nom l'indique. Du coup j'ai eu la réponse aujourd'hui, j'ai eu le job. Oui mais avec des horaires de ouf (16h-24h, y compris le week-end), donc même si j'avais très envie de travailler, je ne vais pas mettre ma santé en péril. En plus, si nous avons choisi d'immigrer au Québec c'est pour avoir un rythme de vie plus agréable, pour qu'on puisse profiter d'être tous les deux et là nous ne ferions que nous croiser ... alors "difficile" la petite vous vous dîtes ? En fait j'attends encore pas mal de réponses pour d'autres jobines alors je croise les doigts et j'espère que je ne le regretterai pas ! En attendant, je continue la chasse, j'envoie des cv par mail, je me rends dans les différentes boutiques qui m'intéressent et advienne que pourra ! Affaire à suivre donc ...

    Mise à jour du 5 septembre 2013 : J'ai UNE job !!!!!! Un poste de caissière / commis en librairie chez Renaud-Bray. C'est une enseigne qui ressemble à la Fnac. On y vend des livres, des CD, des DVD, des jeux, de la papeterie, des cadeaux ... C'est un contrat de 30h / semaine pour le moment, payé au smic québécois (10,15$ de l'heure). C'est déjà ça !!! J'essaierai de passer rapidement à 40h si c'est possible, et qui sait, peut-être qu'un poste de libraire se libèrera d'ici quelques temps ! Je suis so happy on va fêter ça ce soir !!!

     

    Voici la boutique, située à Place Ville-Marie, dans la galerie commerciale. Et vous savez quoi ? Je n'aurais même pas à affronter les rigueurs de l'hiver pour aller travailler, puisque je prendrai le métro au sous-sol de l'immeuble où nous vivons, et je ressortirai quelques stations plus loin, en empruntant le Réso, les fameux couloirs de la ville souterraine, j'arriverai directement au magasin ! Elle est pas belle la vie ? Du coup, je commence lundi matin 10h pour une journée de formation en boutique. Je vous ferai mon petit bilan lundi soir !


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  • Ce dimanche, nous avons voulu profiter du temps radieux et de la chaleur (28°c !!! pour ceux qui pensent qu'il ne fait pas beau au Canada, paf ! ) pour prendre l'air et visiter la fameuse exposition d'art horticole "Mosaïcultures Internationales de Montréal", au jardon botanique. Nous étions déjà venus en mars, le paysage était quelque peu ..... différent , pour vérifier c'est ici. Cette compétition présente des oeuvres végétales spectaculaires en deux ou trois dimensions, créées par les meilleurs artistes horticulteurs au monde, qui composent un circuit enchanteur pour promouvoir l'art des jardins et l'horticulture comme une expression des valeurs du nouveau millénaire et une composante du paysage urbain. Les oeuvres doivent refléter la culture du pays participant à partir d'un thème déterminé par un comité, tout en respectant les principes du développement durable. Elles sont composées de plantes à feuillage coloré, généralement annuelles et quelques fois vivaces. Cet art ornemental multiple et complexe emprunte à la sculpture, sa structure et son volume ; à la peinture, sa palette de couleurs ; et à l'horticulture, l'utilisation de végétaux dans un environnement vivant, en constante transformation. Ceci est différent de l'art topiaire, qui met en scène essentiellement des arbustes taillés pour créer différentes formes. La première édition des Mosaïcultures Internationales a été organisée en l'an 2000 à Montréal et se renouvelle tous les trois ans, dans une ville différente (Shangaï en 2006, Hamamatsu en 2009). C'est une chance que nous soyons arrivés cette année et que Montréal soit de nouveau la ville hôte !

    Mosaïcultures Internationales de Montréal 2013

     Nous avons été charmés par ces oeuvres végétales, c'était vraiment magnifique ! Les couleurs, les formes, les thèmes, les musiques nous ont transportés dans des mondes féériques, très poétiques. Nous avions l'impression d'être à la fois dans un mélange d'Alice au pays des merveilles, Pocahontas et Chéri j'ai rétréci les gosses (entendons-nous bien, nous parlons des gosses = les enfants hein ! parce que pour nos amis québécois, les gosses = les testicules). Nous avons passé trois heures à arpenter les allées du jardin botanique, entourés de nombreux visiteurs, et nous y retrounerons peut-être avant la fin de l'exposition le 29 septembre, car le billet d'entrée nous donne le droit à deux visites. Voici un petit aperçu des oeuvres, le thème de cette année étant "Paysage d'espoir":

    Mosaïcultures Internationales de Montréal 2013

    A gauche : la Corée du Sud, "Coexistence" de la vie moderne, humaine avec l'environnement.

    A droite, en haut : Madagascar, "Tous en rang" ; en bas : Canada "L'arbre de la famille".

    Mosaïcultures Internationales de Montréal 2013

    Canada, "L'homme qui plantait des arbres", qui ressemble à un berger accompagné de son chien, des ses moutons et de chevaux galopant à travers champs. Une des oeuvre majeure de l'exposition, qui mesure plusieurs mètres de hauts !

    Mosaïcultures Internationales de Montréal 2013

     Belgique, "Le jardin des insectes". Comme disaient les Québécois, "c'est cute !". 

    Mosaïcultures Internationales de Montréal 2013

    Etats-Unis, "Grenouilles fragiles !" Avec cette chaleur, piquer une petite tête avec cette jolie grenouille n'aurait pas été déplaisant ... mais il y avait trop de monde pour faire trempette tranquillement !

    Mosaïcultures Internationales de Montréal 2013

    Chine, "Une histoire vraie". C'est l'oeuvre qui nous a le plus plu, aussi bien à Pierre qu'à moi. Elle évoque l'histoire vraie dans les années 1980, d'une jeune chinoise passsionnée par les grues à tête rouge. Après des études en ornithologie, elle alla travailler dans une réserve dans une région reculée de la Chine. Un jour, voyant un des ces animaux tant aimé se noyer sous ses yeux, elle plongea pour la sauver, ce qu'elle réussi à faire. Malheureusement la jeune fille se noya. Son histoire ému toute la Chine, ainsi que les artistes chinois qui ont décidé de lui rendre hommahe à travers cette oeuvre. Le thème, les plantes, la musique créaient une parfaite harmonie, c'était magique !

    Mosaïcultures Internationales de Montréal 2013

    Chaque oeuvre est soutenue par une structure en acier recouverte de treillis métallique représentant le modèle voulu. La structure est ensuite enrobée d'un filet rempli de terreau dans lequel ont été plantés, manuellement, des végétauxspécialement cultivés pour la mosaïculture. La végétalisation des structures se réalise en serre au printemps. Les structures florales sont ensuite transportées et montées sur le site choisi lorsqu'elles ont atteint leur degré de croissance souhaité. L'oeuvre végétale revêt alors sa robe de couleurs pour le plus grand plaisir de nos yeux !


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